Comment continuer ce récit ?
J’ai trop de choses à raconter. Je me souviens d’une arrivée à Montalivet sous la tempête. Le bus arrive au milieu des tentes de l’organisation le samedi soir. Le bivouac est installé. La pluie et le vent au bord de la plage soulève les petites tentes queshua 3 places. Il fait froid et c’est assez déprimant. Comme toujours dans ces moments là, je me referme sur moi-même et j’attends que cela passe.
Après un repas humide et une nuit agitée dans une tente bringuebalée dans tous les sens, l’organisateur nous rapatrie dans un gymnase à cause des vents violents prévus dans la journée et le soir.
Le dimanche est consacré au pesage des sacs et aux formalités médicales. Mon sac principal sans l’eau pèse 5,72 kg et mon sac d’appoint 2,92 kg. Nous profitons de notre dernière bonne douche chaude dans un camping avoisinant. La prochaine est prévue 6 jours plus tard… Nous rendons également notre valise. Plus possible de reculer, les dés sont jetés… Le gymnase ressemble à un camp de réfugiés. 152 trailers s’y entassent en finissant leurs préparatifs. La nuit fut encore une fois très agitée. Rien que pour aller aux toilettes, c’est un véritable slalom entre les duvets et les sacs.
Petit rituel avec le départ, il faut prendre sa bouteille de course, sa balise et l’allumer devant les bénévoles. Une peu d’interrogation au début mais cela deviendra vite une habitude. Tout est bien réglé.
Bernard nous rejoint le lendemain. Arrivé à Montalivet la veille, il nous retrouve sur la place principale pour prendre des photos et nous encourager. Il fait froid car le vent du nord-ouest venant de la mer souffle fort. Le temps est gris sous l’arche de départ. Gérard a mis la sono sur la musique de la course : « Run like hell » de Pink Floyd ! Tout un programme !
Le départ est imminent...