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  • : "J'ai juste envie de courir" disait le héros bien connu d'un film. Courses sur route ou courses natures, sur des trails, en off, seul ou en groupe, le jour ou la nuit, pour dépasser ses limites ou simplement pour le plaisir.
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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 13:55

Oui, plutôt pas mal !

 

Après 25 ans d’arrêt de la natation et 2 mois de reprise à raison de 2 séances par semaine, je termine une séance de natation sans être complètement ruiné. Mieux, je commence à prendre du plaisir, à retrouver un début de sensation de glisse, à pousser sur les bras sans avoir les épaules qui hurlent ou les avant-bras qui brulent.

 

La respiration au départ assez chaotique, a trouvé son rythme de croisière. Je n’ai plus cette impression d’étouffement. La récupération est plus facile aussi. Au départ, le corps se désorganisait au bout de 50m. Là, il reste en ligne un peu plus longtemps. L’impression d’être désarticulé s’estompe. J’essaye de garder la tète bien baissée dans l’axe du corps et parallèle au fond du bassin. Elle pivote à gauche et à droite sans se relever vers l’avant. Les battements de jambes commencent à se coordonner naturellement avec les bras sans trop forcer tout en gardant le corps bien droit.

 

Ce n’est que le début d’une progression, il y a encore pas mal de TAF mais les signes sont encourageants. J’arrive même à faire une ligne de papillon correcte en sortant bien les bras et en imprimant une bonne poussée avec les jambes. La natation est un sport technique, très technique et toute la réussite de ce sport réside dans la glisse. En corrigeant tous les paramètres avec un peu de puissance et d’endurance, ça vient tout seul.

 

Je pensais qu’avec mon vieux passé de nageur, tout allait revenir très vite. Eh bien non, cela peut être vrai sur 25m (encore que…) mais pour faire une vraie séance bien propre, il faut du temps et pas mal d’heures d’entrainement. J’ai tellement nagé dans ma jeunesse que les gestes sont imprimés à vie mais cela ne suffit pas même si c’est un acquis non négligeable qui devrait me faire franchir les étapes plus vite.

 

Je ne retrouverai pas mes vieux chronos ou alors il est possible que je les gratouille de loin. Quoiqu’il en soit, je retrouve une belle motivation, un vrai challenge puissance 3 car il ne faut pas oublier le vélo et la CAP

 

D’où le titre du billet du jour.

 

Concernant la CAP, après un test sur 3000m et un test VAMEVAL, j’ai appris que ma VMA du moment était de 15,1 km/h.

 

Qu’est-ce que cela signifie ? Eh bien c’est un étalonnage important car cette mesure va définir mes allures de course. Par exemple, si j’effectue un 1000m à 90% de ma VMA, il faudra que je le coure en 4’24’’. C’est en effectuant des séries à différentes allures qu’on progresse et cela permet d’aller ni trop vite ni trop lentement. Les plans d’entrainement tiennent compte de ces allures selon les objectifs visés. Là encore, ce sont des données utiles pour se situer tout en évitant les erreurs.

 

Concernant le vélo, il y a du mieux. J’ai terminé une sortie de 70 bornes il y a 15 jours à la ramasse complète. Les 20 derniers km ont été très durs, les cuisses vidées. La séance de la semaine suivante s’est en revanche mieux passée avec un bon travail en puissance. J’ai encore un peu de mal en termes de confiance sur la machine. Je stresse pas mal en descente surtout lorsque c’est humide. Mais là aussi, je commence à trouver du plaisir dans les sorties. L’ambiance vélo est particulière, assez différente de la CAP. Ça se tire un peu la bourre. Il n’est pas rare de rencontrer des groupes et de se titiller un peu notamment dans les montées. C’est assez sympa je trouve.

 

Allez hop, après cette petite note positive, la suite au prochain épisode…

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