7

Pas sur que le chiffre me porte bonheur. 7 est le nombre de semaines qu'il me reste avant la Trans'Aq, 6,5 pour être précis. Vu comme ça, ça fait un peu condamné qui attend la date avant de passer dans le couloir de la mort.

Que nenni !

J'ai envie d'y aller moi, d'accoucher sans péridurale, de bouffer du sable, de voir l'océan pendant des km et de rythmer mes pas sur celui des vagues. J'ai hâte de connaître les bivouacs et le fameux esprit Trans'Aq.

Ce sera difficile, je me demande comment je vais encaisser l'accumulation des étapes. Faire 42km un jour puis repartir pour 56km le lendemain et remettre ça le jour suivant, etc. En même temps j'ai signé pour ça hein ?

En attendant, après le hors-d'oeuvre marathon de Paris, j'ai repris l'entraînement pour le plat de résistance. Je vais essayer de ne pas en faire trop, juste des footings longs, pas mal de vélo et 2 ou 3 wek-end chocs. 2 sont déjà programmés à l'occasion de la Cheptainville et du trail des cerfs.

Welcome to the jungle !
Depuis hier, reprise également du vélotaf le long de la ligne du T3 qui longe les boulevards maréchaux au sud de Paris. Cette piste aménagée en grande partie sur les trottoirs est bourrée de pièges : retours brutaux sur la route à plusieurs endroits, chicanes, revêtements glissants, traversées de chaussée ou de la ligne de tramway, signalisations incompréhensibles. Cette piste est un pur délire d'ingénieur mégalo. Sans compter les problèmes de cohabitation avec les voitures garées sur la piste, les scooters qui veulent échapper à la circulation, les piétons pressés qui courent après le tramway, les livreurs ou les taxis. Faire du vélotaf à Paris demande une attention constante et s'avère pour le moins assez stressant.


Quelques exemples trop fréquents :

Attention au panneau !

J'ai bien envie de jouer aux dominos quand je vois ça.

J'ai droit à ça en moyenne 10 fois par jour.

Donc pour fêter cette reprise, j'ai crevé à la porte de Charenton, c'est à dire à 4km de l'arrivée. Bien sur pas de pompe ni de chambre de rechange, une seule solution : finir à pied. Alors j'ai couru et je me suis fais un petit duathlon en off. Au final, je n'ai pas perdu grand chose, 10' tout au plus.