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  • : "J'ai juste envie de courir" disait le héros bien connu d'un film. Courses sur route ou courses natures, sur des trails, en off, seul ou en groupe, le jour ou la nuit, pour dépasser ses limites ou simplement pour le plaisir.
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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 08:56

Petite mise au point avant ce gros objectif.

Dans une poignée de jours, je serai donc au départ de l’écotrail de Paris. Normalement, je devrai être prêt. Depuis la Saintélyon, j’ai continué à courir sur un rythme correct en programmant même une course de 30km, l’Ice-Trail. De plus, j’ai participé au stage Trans Aq’ avec un peu plus de 70km courus dans le week-end. Alors si je fais le point sur mon état de forme aujourd’hui, je dirai que j’ai relativement bien négocié cette préparation. J’ai été moins rigoureux qu’auparavant. Je ne prends mon GPS qu’en de rares occasions.

Depuis janvier, je découvre la PPG (préparation physique générale) en faisant des abdos, un peu de musculation légère avec des pompes et des exercices visant à renforcer la sangle abdominale. Du coup, je n’ai quasiment pas fait de côtes. Mais j’ai compensé en faisant des chaises. J’ai également l’impression d’avoir fait moins de sorties longues. Ce week-end, j’ai enchaîné 2 sorties longues de 20km avec un aller-retour Saint-Maurice / Issy-les-Moulineaux. Pas très raisonnable à 7 jours d'un objectif mais j'ai bien encaissé l'exercice.

Niveau piste, j’ai surtout fait de la VMA longue avec des séances de 2000, 3000 et 4000. Cela s’est plutôt bien passé. Par contre, j’ai du mal à faire grimper mon rythme cardiaque. Je plafonne à 172/173 puls. Cela fait une éternité que je n’ai pas couru des 200 ou des 400m. D’un autre côté, cela me permet de rester à 85% de mes capacités maxi. La conséquence, c’est que j’ai le sentiment de ne pas aller vite. En fait non, c’est certain, je ne vais pas vite du tout.

Ce qui m’inquiète le plus aujourd’hui, ce sont mes genoux. J’ai une douleur au dessus des deux rotules lorsque je monte des marches ou une côte. Je n’arrive pas à pousser sur les cuisses en montée. Cela arrive au bout d’un certain temps de course. Au début d’un footing, je ressens moins la douleur. Le truc qui m’angoisse le plus, c’est comment monter les marches de la tour Eiffel dans le final. Je sens que ça va être un vrai chemin de croix. Une fois de plus, je fais le constat que j’en ai fait beaucoup et qu’il est temps de me reposer. Mon médecin du sport avait déjà diagnostiqué une grosse fatigue avant la CCC en juillet dernier et m’avait conseillé de me calmer.

Après la Trans Aq’, je prendrai donc une année sabbatique. Je n’arrêterai pas de courir mais je me contenterai de 2 à 3 footings par semaine ce qui reste amplement suffisant. Il n’y a rien de dramatique néanmoins, c’est juste une mesure de prudence et de conservation. La course m’apporte trop pour me griller prématurément.
Globalement, je suis plus dans une perspective de conservation que de performance. J’ai déjà connu ce sentiment lorsque j’ai arrêté de fumer. La peur de dépérir est une forte motivation chez moi. Je m’écoute plus qu’avant. Je suis plus dans l’idée de me sentir bien que de vouloir absolument accumuler des km. Petit à petit, la raison fait son chemin.

C’est sans doute pour cela que mes vacances au ski la semaine dernière ont été l’occasion… de ne pas faire de ski ! Alors que 99% de la station partaient sur les télésièges le matin, moi, j’enfilai mes chaussures de rando ou mes raquettes pour me balader dans la forêt. L’exercice n’est pas évident dans une station consacrée l’hiver exclusivement au ski alpin. Mais j’ai trouvé quelques passages en forêt très jolis. Les raquettes permettent un dépaysement total. Je compte beaucoup sur l’activité de cette semaine pour arriver en forme à l’écotrail. 15 jours après ces quelques exercices, je devrai normalement avoir une caisse d’enfer.

L’avantage de l’écotrail, c’est que je coure sur mes terrains de jeu habituels à partir du 30ème km environ. A ce moment là, nous arrivons sur Vélizy puis nous nous dirigeons vers Clamart pour retourner ensuite sur Chaville, la forêt de Fausse-reposes et le Parc de Saint-Cloud. Etre chez soi est un sérieux atout. A partir de Vélizy, je sais où je vais, je connais chaque recoin de la forêt sachant qu’en plus, c’est à partir de ce moment que le parcours se durcit. De plus, Anne-Paule me rejoindra au 40ème ou au 50ème selon son état de forme. Si je trouve le moyen de lui coller aux basques sans me poser de questions, ça devrait passer. Au moins, elle aura une idée de mon état sur la Trans Aq’ après plusieurs dizaines de km dans les pattes. Est-ce qu’elle va me supporter ?

En attendant, du repos, une bonne alimentation et une bonne hydratation pour partir dans les meilleures conditions et tout ira bien.

ecotrail80.jpg

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