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  • : RUNFREDO
  • : "J'ai juste envie de courir" disait le héros bien connu d'un film. Courses sur route ou courses natures, sur des trails, en off, seul ou en groupe, le jour ou la nuit, pour dépasser ses limites ou simplement pour le plaisir.
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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 19:42

Voilà, le 1er objectif de l’année est passé. Je viens de terminer le marathon de Paris en 3h44’42’’, temps qui finalement me satisfait. Après une reprise sérieuse en début d’année, c’est le mieux que je pouvais espérer. J’ai pu être régulier jusqu’au 30ème km mais ensuite, j’ai craqué.

Oui j’ai craqué mais pas lâché. Il s’est produit ce que j’appelle sur marathon « une mort lente », une dégradation progressive de l’organisme qui provoque un ralentissement, inexorablement... C’est toujours étrange de vivre ça, les choses vous échappent sans que l’on puisse réagir. C’est comme dans un rêve où on ne maîtrise rien. Mais j’adore, c’est le charme de cette épreuve, son piment, son côté imprévisible qui rend le défi sympa.

Après 4 ans d’absence sur la distance, je suis donc très content. Trois jours après, j’ai eu encore mal aux cuisses au point de m’arracher un rictus de douleur lorsque je me levais ou lorsque je descendais des escaliers. C’est le signe que je suis allé au bout du bout donc pas de regret.

J’étais très concentré au départ de la course. Il faisait déjà chaud et j’ai décidé d’être sérieux sur l’hydratation et les ravitos. Ma stratégie était de boire à tous les km à partir du 5ème km. C’est ce que j’ai fais avec beaucoup de rigueur. J’ai également pris des gels au 5ème, au 15ème, au 25ème, au 35ème et au 38ème km (coup de fouet dans ce dernier cas). Là aussi, cela m’a bien réussi, je n’ai pas eu de souci d’écœurement c’était impec.

J’ai vu plein de coureurs qui prenaient une bouteille au ravito, buvaient 3 gorgées et jetaient la bouteille. Je pense que c’était risqué compte tenu de la chaleur. Sur la fin, j’ai vu pas mal de défaillances dont une sévère au 25ème km où un mec s’écroule quasiment devant moi.

Je suis parti avec un groupe Avia dans le sas des 3h15’, mon temps à Orléans en 2003 pouvant justifier ce petit privilège. Et le sas des 3h15’, c’est tip top pour partir tranquille, ni trop vite, ni trop lentement. J’ai suivi le groupe jusqu’au 1er km.

Le départ est un immense bordel. Il y a des coureurs partout, des spectateurs partout, un speaker qui fait son show, Bertrand Delanoë qui fait son discours de maire. Pas sur qu’il soit ravi de se lever aux aurores pour regarder 37000 mecs en short, quoique…

  • 1-5km             24’53’’            (4’56’’, 4’57’’, 5’00’’, 5’01’’, 5’00’’)

Départ en 5’ au km voire même un peu moins par moments. Je suis pile dans l’allure 3h30’. Le groupe Avia est plus rapide et il s’éloigne peu à peu. Il y a Philippe, Bruno, Yves et Caroline. Il y a beaucoup de monde mais je ne suis pas gêné. Ca discute pas mal mais dans 2 heures, il y a aura un silence total. Moi je suis dans ma bulle, étranger à tout ce qui se passe à côté. A ce moment là, je suis très concentré sur ma course, à l’écoute des sensations. La clé du marathon, c’est la régularité. Partir trop vite, c’est la baffe assurée et j’ai déjà connu ça, l’enfer des 17 derniers km, à la dérive, au fond du gouffre... plus jamais ça. Prudence donc, ne pas s’emballer, gérer. On me double pas mal mais cela m’est égal, je laisse filer. Attention, ça descend sur les Champs et sur la rue de Rivoli aussi. Je repère ceux qui vont couler une bielle à partir du 30ème. Ils partent comme des fous, doublent par à-coup, accélèrent sans raison, trop brutalement. Je reste à gauche de la route pour profiter de l’ombre. Au 5ème, c’est un peu le bazar au ravito, je prends juste une bouteille au passage en remerciant la gentille bénévole et je file.

  • 6-10km           50’12’’            (5’09’’, 5’00’’, 5’12’’, 4’54’’, 5’02’’)

Peu après la Bastille, ça grimpe méchamment. Je ralentis un peu. Surtout, ne pas se mettre dans le rouge.

Vérité universelle du marathon « Toutes les secondes gagnées seront des minutes perdues ».

Je bois scrupuleusement à chaque km mes 3 gorgées d’eau. 9’’ laissées dans le ravito. Je m’asperge le crâne et le dos. L’eau est tiède donc pas de risque de chopper un mal de bide. Les sensations sont bonnes, j’ai une légère raideur à la jambe droite au niveau de l’aine mais c’est supportable. Je souris au photographe du 8ème km et en oublie mon chrono. Je rattrape mon erreur au 9ème km. Je suis toujours dans le rythme de 5’ au km. 25’17’’ sur cette tranche de 5km, j’ai perdu 23’ par rapport à la précédente.

  • 11-15km         1h15’40’’        (5’12’’, 4’56’’, 5’06’’, 5’02’’, 5’13’’)

Après le 10ème km, on se dirige vers le bois de Vincennes. Je ne me souvenais pas que ça grimpait autant, j’ai l’impression que l’on a fait que ça depuis le 5ème km. On prend l’avenue Daumesnil jusqu’au château de Vincennes. Je ne le regarderai même pas. Il fait de plus en plus chaud. Mon allure se stabilise avec les coureurs, je suis dans le rythme du flot continu, à ma place donc. Je garde un bon souvenir de ce passage, c’est agréable même si cela continue de grimper jusqu’à l’hippodrome et le plateau de Gravelle. Je réalise 25’29’’ sur cette tranche de 5km.

  • 16-20km         1h40’45”         (5’13’’, 5’03’’, 5’08’’, 5’00’’, 4’58’’)

Nous arrivons plateau de Gravelle juste après le temple de trotteurs, l’hippodrome de Vincennes. Je suis à 200m du boulot à vol d’oiseau. C’est là qu’est atteint le point culminant de la course. Les jambes commencent à durcir un peu mais rien de bien méchant, les sensations restent bonnes à part cette raideur qui part de l’aine droite et qui redescend le long de la cuisse. Je bipe consciencieusement les km. Il y a beaucoup de spectateurs. On suit la longue avenue de Gravelle qui sépare le bois de Vincennes et la commune de Charenton. Je réalise 25’05’’ sur cette tranche, j’ai accéléré ! Normal maintenant ça descend un peu et j’en ai profité.

Semi-marathon (21,1km)         1h46’28’’        (5’14’’, 29’’)

Nous passons le semi-marathon. Je fête ça en pondant un 21ème km médiocre et un 100m 4 fois mois rapide qu’Usain Bolt aux jeux olympiques. Qu’est-ce que tu fous Fred ? Les choses sérieuses vont bientôt commencer… j’adore, c’est excitant. Nous progressons vers l’inconnu, comment vais-je réagir ? Un rétrécissement au semi et une foule compacte encourageant les coureurs me donnent des frissons. Sur la 1ère partie, c’est chacun pour soi mais plus la course avance et plus ce peloton va devenir solidaire. Dans la souffrance, l’alchimie se crée entre les coureurs, plus de barrière, plus de compétition, on s’accroche tous ensemble. Le semi marque aussi la sortie du bois de Vincennes. Nous abordons le retour vers l’ouest parisien.

  • 20-25km         2h06’27’’        (5’14’’, 5’03’’, 5’02’’, 5’10’’, 5’11’’)

Direction place de la Bastille par la porte de Charenton et l’avenue Daumesnil. Je serai bien allé faire un tour chez Surcouf mais ce n’est pas le bon jour. Juste après la place de la Bastille, nous bifurquons vers la voie Georges Pompidou le long des quais. Mon allure a encore ralenti. La course commence maintenant. Le km25 est franchi dès que nous sommes sur les quais et il reste 17km. Le 23ème km sera mon dernier km proche de mon allure de départ, la dégradation lente de mon organisme a commencé malgré une alimentation et une hydratation rigoureuse. Il y a aussi un phénomène de lassitude dans l’effort, on relâche un peu pour se soulager, on lève légèrement le pied pour accepter de continuer. C’est à ce moment là que j’aurai eu besoin d’un lièvre, une personne qui m’aurait pris par la main pour me dire « hé garçon, tu continues et tu te rentres dedans tant que la ligne n’est pas passée. Accroche-toi à moi. » Là, je me serai calé sur sa foulée en débranchant le cerveau. Je réalise 25’40’’ sur cette tranche et j’ai mangé mon pain blanc…

  • 26-30km         2h32’49’’        (5’12’’, 5’12’’, 5’17’’, 5’17’’, 5’24’’)

La réalité du marathon m’apparaît dès le début des quais. Un gars s’écroule devant moi immédiatement attrapé par un coureur pour qu’il ne s’éclate pas le crâne sur le trottoir. Je ne m’arrête pas, on l’aide à s’assoir. Victime de la chaleur ? Mauvaise alimentation ? Grosse hypoglycémie ? Il faut faire gaffe, rester concentré, à l’écoute des sensations et ne rien négliger. J’ai ralentis, impossible d’aller plus vite. Nous restons sur les quais jusqu’au tunnel des Tuileries. Dans ce p… de tunnel se trouve le 27ème km, tant mieux, plus que 15… 15 bornes Fred! Puis nous remontons vers la maison de la radio où m’attend Hugo avec son « Allez Papa ! » La course a changé de physionomie. Plus personne ne parle, on entend les souffles, on sent la souffrance des coureurs. On entre dans le dur. C’est là qu’il faut s’arracher, continuer à courir, lutter contre les douleurs et maintenir une allure correcte. Je sens les gens à la peine, comme moi, on est pareil. Je piste les bornes kilométriques. C’est le moment du décompte. Il ne faut pas faiblir, tenir, tenir, tenir. Je réalise 26’22’’ sur cette tranche… aïe.

  • 30-35km         3h00’49’’        (5’39’’, 5’27’’, 5’42’’, 5’32’’, 5’41’’)

Pan le mur dans la tronche. Tu voulais faire le malin ? Et bien, tu y es maintenant et jusqu’au cou. J’ai mal aux cuisses, elles sont dures, mon rythme cardiaque s’est accéléré dépassant maintenant les 170 pulsations/min. alors que je maintenais un bon 160-165. Mon cerveau ordonne à mon cœur de réduire la voilure privant ainsi les muscles de leur carburant principal : l’oxygène ! Allez gentil cerveau, ouvre les vannes stp...Je ne vois pas Hugo à la maison de la radio, j’apprendrai plus tard qu’il était à droite alors que je courais à gauche. Je suis déçu. Le corps n’est plus en ligne, la foulée se dégrade. J’attends les bornes kilométriques avec de plus en plus d’impatience. Bientôt le bois de Boulogne et ensuite le final. Putain c’est long. Le gel au 35ème me fait un bien fou, je l’ai attendu longtemps celui-là. Il me reste le gel « coup de fouet » dans la musette pour le bouquet final sauf qu’au lieu d’un feu d’artifice, ce sera une guerre de tranchée où il ne faudra rien lâcher. Je croise sur le parcours un 1er sauveur, un spectateur à vélo avec le buff des Templiers, autant dire un tatoué du trail. On est pareil copain. Lorsque j’arrive juste à côté de lui, il me dit : « Allez Fred, ne lâche rien ! » (Nos prénoms sont écrits sur les dossards). L’encouragement me touche. Je réalise 28’01’’ sur cette tranche, je frise l’explosion en plein vol.

  • 36-40km         3h31’34’’        (6’31’’, 5’41’’, 5’50’’, 6’52’’, 5’52’’)

J’inaugure cette dernière tranche avec une 1ère marche, pas du tout triomphale malheureusement mais j’en ai besoin, je suis fatigué. J’ai les cuisses explosées, j’en ai marre de souffrir, marre de courir mais je me force à repartir. Il faut courir, courir pour arriver plus vite, courir pour éviter le chemin de croix et l’écroulement total, le truc qui laisse des regrets plus tard. Plus longtemps tu courras et plus vite tu seras arrivé. Et puis, je n’ai pas encore craqué, j’ai ralentis mais je maintiens encore un rythme potable et je suis encore dans des temps très acceptables. Alors je repars… Mon cerveau a basculé en mode reptilien, des pensées simples et courtes, faciles à retenir et efficaces. Mais il sait aussi faire preuve de faiblesse. Nous sommes dans le bois de Boulogne. Nous avons longé Roland Garros puis basculé le long du périphérique pour bifurquer vers le lac Supérieur avec une boucle assassine mais si elle n’était pas là, ce ne serait plus un marathon. L’endroit m’est familier mais ça fait un bail que l’option visite touristique n’est plus au programme. Pour info, nous passons devant l’hippodrome d’Auteuil. Nous ne sommes plus chez les trotteurs mais chez les chevaux de galop, la bonne blague ! Ils doivent bien se marrer s’ils me voient dans cet état. Km38, je profite de la prise du coup de fouet pour marcher encore 100m… putain Fred tu perds du temps ! J’ai réalisé 30’46’’ sur cette tranche. Bien fait ! Je n’ai que ce que je mérite, ma petite marchette au 38ème se paye encore cash.

  • 40-42,195km  3h44’42’’        (6’22’’, 5’49’’, 57’’)

3ème et dernière marche au dernier ravitaillement. J’avoue, je suis cuit Monsieur le Marathon, tu es le plus fort et tu ne te mérites pas facilement. Reste 2 bornes le long du lac Inférieur et ensuite c’est l’arrivée avenue Foch. Je double un finisher de l’écotrail qui après ses 80 bornes le 14 mars est venu se frotter au marathon de Paris. Je l’encourage « Allez l’écotrail ! » Encore un ultra-trailer après mon copain des Templiers. Il me remercie et me dit qu’il visait 3h11’… Eh bé mon gars, tu t’es gouré de groupe là ! Ici, c’est la boutique des 3h45’… ou alors c'est la liquidation totale. Du coup, il décide de repartir avec moi. Avec plaisir ! Il court d’un bon rythme et en bon trailer solidaire, m’emmène comme une fleur vers l’arrivée. Il se retourne régulièrement pour voir si je suis toujours là, ne t’inquiète pas, je ne te lâcherai pas. On franchit la ligne ensemble et je remercie Stéphane "Monsieur écotrail" pour son aide.


Je rejoins le groupe Avia à la gare RER pour un retour à Issy les Moulineaux. La suite résume toute la convivialité de la course à pied. On se retrouve dans une pizzéria à boire une bière pression, à partager sa course et à raconter ses anecdotes. Ces moments ont une saveur particulière sachant ce que représente le marathon. Même si le récit donne parfois l’impression d’une course inhumaine, c’est tout le contraire. Il y a des passages difficiles, de la souffrance, des douleurs mais tout cela est très relatif. Je pense que c’est ce que recherchent beaucoup de coureurs, une part de défi pour les débutants, une course incertaine où rien n’ai joué d’avance pour les coureurs plus expérimentés. Chacun y trouve son compte et c’est bien là le principal.

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 19:40
Km Temps intermédiaire Temps cumulé Temps  interm. 5km Temps  interm. 10km
1 00:04:56 00:04:56    
2 00:04:57 00:09:53    
3 00:05:00 00:14:53    
4 00:05:01 00:19:54    
5 00:05:00 00:24:54 00:24:54  
6 00:05:09 00:30:03    
7 00:05:00 00:35:03    
8 00:05:12 00:40:15    
9 00:04:54 00:45:09    
10 00:05:02 00:50:11 00:25:17 00:50:11
11 00:05:12 00:55:23    
12 00:04:56 01:00:19    
13 00:05:06 01:05:25    
14 00:05:02 01:10:27    
15 00:05:13 01:15:40 00:25:29  
16 00:05:03 01:20:43    
17 00:05:08 01:25:51    
18 00:05:00 01:30:51    
19 00:04:56 01:35:47    
20 00:04:58 01:40:45 00:25:05 00:50:34
21 00:05:14 01:45:59    
21,1 00:00:29 01:46:28    
22 00:04:34 01:51:02    
23 00:05:02 01:56:04    
24 00:05:10 02:01:14    
25 00:05:11 02:06:25 00:25:40  
26 00:05:12 02:11:37    
27 00:05:12 02:16:49    
28 00:05:17 02:22:06    
29 00:05:17 02:27:23    
30 00:05:24 02:32:47 00:26:22 00:52:02
31 00:05:39 02:38:26    
32 00:05:27 02:43:53    
33 00:05:42 02:49:35    
34 00:05:32 02:55:07    
35 00:05:41 03:00:48 00:28:01  
36 00:06:31 03:07:19    
37 00:05:41 03:13:00    
38 00:05:50 03:18:50    
39 00:06:52 03:25:42    
40 00:05:52 03:31:34 00:30:46 00:58:47
41 00:06:22 03:37:56    
42 00:05:49 03:43:45    
42,195 00:00:57 03:44:42    
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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 13:57

  Janvier Février Mars Avril
1 Footing 59'17" 10km du 8ème 47'26" Sortie longue 1h37'38" Vélo A/R boulot ? 35km
2 Sortie longue 1h31'24" Footing 1h01'58" Repos Footing 40'
3 Footing 1h00'32" Piste 10x400m 1'34" Piste 6x2000m 9'15" Vélo A/R boulot ? 35km
4 Footing 59'12" Footing 52'48" Footing 48'11" Footing 30'
5 Repos Piste 8x1200m 5'10" Footing 1h05'33" Marathon de Paris
6 Repos Repos Repos  
7 Repos Footing 53'30" Footing 43'  
8 Footing 52'33" Sortie longue 1h51'38" Semi Rambouillet 1h42'40"  
9 Repos Repos Repos  
10 Footing 1h08'00" Piste 10x400m 1'33" Piste 10x800m 3'19"  
11 Sortie longue 1h21'05" Footing 49'18" Repos  
12 Repos Piste 6x1600m 7'10" Raquettes Jura  
13 Piste 15x200m 44" Repos Raquettes Jura  
14 Repos Footing 1h01'23" Raquettes Jura  
15 Piste 10x300m 1'14" Sortie longue 2h01'23" Sortie longue 1h35'42"  
16 Repos Footing 48'48" Repos  
17 Footing 1h01'01" Repos Piste 10x400m 1'30"  
18 Sortie longue 1h30'59" Footing 1h05' Footing 59'45"  
19 Repos Piste 5x2000m 8'40" Piste 3x4000m 17'30"  
20 Repos Sortie longue 2h15'46" Footing 59'45"  
21 Repos Repos Footing 1h20'46"  
22 Footing 20' Ski Sortie longue 2h46'40"  
23 Repos Ski Repos  
24 Repos Ski Footing 45'43"  
25 Sortie longue 1h55'00" Ski Repos  
26 Footing 1h05' Ski Piste 10x1000m 5'  
27 Piste 10x400m 1'35" Ski Repos  
28 Footing 50' Footing 48'21" Repos  
29 Piste 15x200m 45"   Sortie longue 1h38'24"  
30 Repos   Repos  
31 Sortie Longue 1h30'00"   Footing 40'  
Repos Footing
VMA courte Compétitions
VMA Longue Autre
Sortie longue      

 


Quelques remarques :

Durée de la préparation : 95 jours soit plus de 13 semaines,

-          27 footings

-          12 sorties longues

-          8 séances de piste VMA courte

-          6 séances de piste VMA longue

-          6 jours de ski

-          3 jours de raquettes

-          2 jours de vélo (option possible repos)

-          3 jours de compétitions

-          28 jours de repos

71% de mes journées ont été consacrés à faire du sport et 29% à me reposer. Je pense avoir été raisonnable sachant que je n’ai pas fais que courir.

56 jours ont été consacrés à la course à pied soit 4,3 sorties par semaine. Ce n’est pas si énorme que ça. Pas évident d’être hyper régulier sur une période aussi longue, surtout en hiver où il faut aller chercher la motivation pour sortir.

J’ai connu une période creuse en 2ème et 3ème semaines de janvier avec 9 jours de repos sur 15. C’est dommage car cela fausse un peu l’ensemble.

3 sorties longues  seulement ont dépassé les 2 heures. Néanmoins les randonnées en raquettes peuvent être assimilées à des séances en endurance. J’espère que cela sera suffisant.

La semaine de ski perturbe toujours autant la préparation. Ca n’apporte rien à part des douleurs musculaires et des risques de blessure.

Globalement, j’ai l’impression d’être en deçà de l’objectif, de ne pas en avoir fait assez. Je n’ai pas réussi à perdre du poids et je sais que ça va me pénaliser. Je vais essayer d’aborder la course de dimanche complètement libéré, sans me prendre la tète. En fait, j’appréhende un peu alors que ce marathon n’est pas ma priorité. J’espère que je vais réussir à rester zen dimanche matin.

La suite dimanche soir…

 

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 20:27

Semaine d’entraînement du 23/03 au 29/03 :

 

Lundi : Repos

Mardi : Footing 45'43", distance : 7,16km
Mercredi : Repos

Jeudi : Piste 10X1000m, allure marathon 5' au km
Vendredi : Repos
Samedi : Repos

Dimanche : Sortie longue Bois de Boulogne 1h38'24", distance : 15,61km

A noter : J-7 avant le marathon de Paris. Dimanche, nous sommes allés au bois de Boulogne reconnaître les derniers km du parcours histoire de bien se mettre la pression. Nous avons croisé un paquet de coureurs qui ont décidé de se mettre aussi dans l'ambiance. Dans 7 jours, nous serons bien moins frais que ce matin mais il faudra tenir l'allure, maintenir la vitesse. C'est toute la difficulté du marathon, ne pas ralentir à partir du 25ème km malgré les jambes qui commencent à durcir. Les 2 dernières semaines sont difficiles, il faut accepter de se reposer et attendre la course. J'ai déjà la Trans'Aq dans la tète et j'ai l'impression de perdre du temps. Malgré tout, quand je serai dans le sas du départ au milieu des 37999 autres coureurs, ce sera le grand frisson et je sais qu'il faudra se rentrer dedans.

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 18:32

Semaine d’entraînement du 16/03 au 22/03 :

 

Lundi : Repos

Mardi : Piste 10X400m, moyenne 1'30", récup. 50"
Mercredi : récup. 59'45, 8,2km

Jeudi : Piste 3X4000m, 17'30", 17'30", 17'22"

Vendredi : récup. 59'45", 8,2km
Samedi : Footing 1h20'46", 12,54km

Dimanche : Sortie longue 5 tours du parc de Sceaux + 1 bassin, 2h46'40", distance : 29,68km

A noter : semaine très chargée avec une grosse séance de piste et THE grosse sortie longue. Les sensations sont revenues, je pense que c'est "l'effet raquette" ou comment se remettre en forme en 3 jours. Ce n'est pas encore la panacée car dans un programme idéal, j'aurai du tourner les 400 en 1'25" et mes 4000 en 16'30" avec 5kg de moins sur la balance. J'ai fais 2 vraies récup. avec une collègue de travail sur Vincennes et un bon footing avec les potos samedi matin. La sortie longue s'est bien passée même si j'ai eu quelques douleurs au niveau du bassin (pas le bassin du parc hein mais le mien de bassin) sur la fin. J'aurai pu néanmoins continuer sans problème. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que la préparation marathon est terminée. Il reste 2 semaines de programme allégé avant la course.

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 21:03

Semaine d’entraînement du 09/03 au 15/03 :

 

Lundi : Repos

Mardi : Piste 10X800m, 3'17", 3'32', 3'19", 3'17", 3'19", 3'20", 3'19", 3'19", 3'18", 3'"15
Mercredi : Repos

Jeudi : Rando-raquettes Jura

Vendredi : Rando-raquettes Jura
Samedi : Rando-raquettes Jura

Dimanche : Sortie longue 3 tours du parc de Sceaux, 1h35'42", distance : 16,14km

A noter : semaine qui a commencé difficilement par 10X800m après le semi de Rambouillet. Les 3 jours de rando-raquettes dans le Jura se sont bien passés. Il a fait très beau et il y avait un max de neige, de quoi s'éclater dans les grandes étendues de moyenne montagne. C'était magique.

Quelques photos pour le plaisir

La cabane de l'électricien

Avant de commencer la trace

Le groupe en action

 

Il y a plus d'1m50 de neige

 

Une trace déjà faite qui monte dans la forêt

Une cabane sous la neige

Yolande à fond dans une descente


Une partie du groupe au dessus d'une corniche

On traverse de grandes étendues vierges

En raquettes, on passe partout, c'est la liberté totale
 

Le décor croule sous la poudreuse, cela donne des sensations géniales en marchant

Le sommet du mont Dole avec la Suisse et les Alpes du Nord en arrière-plan, c'est splendide

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 12:11

Enfin, la période difficile est passée. Les beaux jours arrivent accompagnés de températures plus clémentes. D’habitude, j’hiberne un peu sur le plan sportif de janvier à mars mais pour une fois, je me suis accroché en attendant des jours meilleurs. Et ces derniers arrivent enfin… cool !

J’ai eu un coup de mou mi-janvier où j’ai failli lâcher mais ensuite c’est reparti grâce aux potos du club. Les SMS pour se donner rendez-vous le soir sur la piste, dans les rues d’Issy les Moulineaux, au parc de l’île Saint-Germain ou au parc de Sceaux m’ont permis d’être assez régulier.

Cette semaine est la dernière semaine difficile du 3ème cycle de 4 semaines pour la préparation du marathon de Paris. Jeudi, ce sera un 3x4000m sur la piste et dimanche, une bonne sortie longue de 2h45’. Ensuite, j’aurai 2 semaines pour « faire du jus » avant le 5 avril.

L’envie de courir est intacte, irrésistible… je n’ai qu’un désir, chausser mes running et  partir longtemps. La Trans’Aq approche vite, il reste moins de 10 semaines avant le départ et le stress commence à monter. J’ai hâte de terminer le marathon de Paris pour être complètement dedans.
Je vais faire 2 trails après Paris : la cheptainville 27km le 26/04 et le trail des cerfs 34km le 17/05. Ces trails seront intégrés à des « week-end choc ». Lors d’un « week-end choc », je ferai 3 sorties longues d’affilée d’au minimum 2 heures le vendredi, le samedi et le dimanche. Je cumulerai 80 bornes voire plus sur 3 jours en travaillant sur la fatigue. Le but est de ne pas me faire mal sur une sortie trop longue tout en alignant les km. Toute le difficulté résidera dans le fait d’être fatigué sans être cramé.

Si je devais faire un bilan, d’un point de vue général, le constat est plutôt positif. Néanmoins, l’objectif de départ n’a pas été atteint. Je n’ai pas battu mes records sur 10km, sur semi et sauf miracle, ce sera également le cas au marathon de Paris.

Plusieurs explications à cela :
- Depuis les Templiers, j’ai bullé 2 mois avant de me remettre sérieusement à la course or, ce délai est trop important. Je suis quasiment reparti de zéro.
- Il faut être réaliste, et se dire qu’on va battre ses records d’un claquement de doigt parce qu’on a décidé d’être un peu régulier pendant 3 mois, est illusoire. La course à pied est un sport ingrat, un sport de besogneux et les résultats s’acquièrent avec le temps et la patience. Mon niveau progresse certes, mais c’est beaucoup trop juste pour espérer quoique ce soit.
- Je suis trop lourd, je plafonne entre 75,5 et 76kg, assez loin de mon poids de forme qui est de 70kg. Je fais attention mais pas assez. Je fais trop d’écarts, pain, fromage, chocolat, MacDo, pizza, bière, etc. et je le paye en plafonnant sur la balance. Je ne grossis pas, c’est déjà ça.
- Je voulais faire du vélo en hiver pour gagner un peu en résistance mais le courage m’a manqué. La nuit, le froid et la pluie ont sabré ma motivation avec une déconcertante facilité.
- Enfin, la neige a perturbé le mois de janvier et ce sont 2 semaines de retard que nous avons pris lors de la préparation.

Malgré tout, je ne m’inquiète pas trop. Si je termine Paris entre 3h45 et 4h, ce sera un bon début. Au moins, cela me motivera pour faire un autre marathon car j’avoue que la reprise de la route m’a bien plu. J’aime bien la course au chrono, les temps de passage et le fait de ne rien lâcher dans le contexte compétition. J’ai aussi retrouvé gout à la piste au sein du club. J’ai toujours beaucoup de mal avec les séances de VMA mais pour le reste, c’est plutôt sympa. Mon cauchemar, ce sont les 400m, je n’arrive pas à me transcender pour accélérer. De plus, avec le trail, ma foulée s’est tassée, je cours en arrière sur les talons. J’aimerai bien retrouver une foulée un peu plus aérienne.

Voilà pour cette petite mise au point. Elle me permet de remettre les choses à leur place. Je ferai un tableau récapitulatif de mes entraînements depuis le 1er janvier jusqu’à la fin de la préparation marathon. J’y intègrerai des codes couleur selon le type de séance. Je pense qu’il en sortira une certaine logique quant au résultat final.

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 19:27

Semaine d’entraînement du 02/03 au 08/03 :

 

Lundi : Repos

Mardi : Piste 6X2000, 9'17", 9'09", 9'20", 8'53", 9'00", 9'19"

Mercredi : Footing 48'11"

Jeudi : Footing Vincennes 1h05'33", 11,06km

Vendredi : Repos

Samedi : Footing 43'

Dimanche : Semi-marathon Rambouillet 1h42'40"

A noter : pas de sensation mardi pour la séance de piste mais je vais au bout, c'est l'essentiel. Un article sur le semi-marathon de Rambouillet a été ajouté au blog.

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 18:42
Ce dimanche 8 mars 2009 a eu lieu le semi-marathon de Rambouillet. Un semi- marathon, c'est comme l'indique son nom, la moitié d'un marathon soit 21,1km (42,195km pour le marathon).

J'aime moyennement cette course, tout simplement parce que je n'y ai jamais brillé. Sinon rien à dire sur l'organisation, le parcours et l'environnement, c'est bien sans plus mais ça ne m'a jamais emballé. En plus, il pleut et il y a du vent. Ce n'est pas très agréable.

Je participe à l'épreuve avec Anne-Paule. Un groupe de l'Avia est de la fête, accompagné par Jean-Raymond, notre super coach qui a mitonné pour la plupart un tableau de marche aux petits oignons. Pour ma part, sur la base d'un objectif à 3h30' au marathon, je devais partir sur 1h39'59" avec la sensation de ne pas être à fond et d'en avoir gardé un peu sous le pied. Pour faire ce temps, il fallait que je tourne à 4'44" au km.

Confirmant mes dernières sensations par très optimistes, ce fut loin d'être le cas. Je termine en 1h42'40" avec le sentiment de ne pas m'être promené. Si à Paris, je termine aux alentours de 3h45', ce sera logique et je pense que je m'en contenterai. En même temps, je peux aussi faire le second semi à Paris sur les mêmes allures mais j'en doute...

Je ne cours qu'une dizaine de course par an et pourtant, à chaque fois, je me retrouve la veille au soir, invité par un copain. Encore une fois, la tradition est respectée, c'est lesté par un délicieux repas arrosé à la desperado et au vin rouge que Anne-Paule et moi seront au départ. D'ailleurs, j'ai bien senti le point de côté au foie au 3ème km.

Mes temps de passage ont été les suivants :

Km Temps intermédiaire Temps cumulé Temps  interm. 5km Temps  interm. 10km
1 00:04:43 00:04:43    
2 00:04:50 00:09:33    
3 00:04:43 00:14:16    
4 00:05:01 00:19:17    
5 00:04:45 00:24:02 00:24:02  
6 00:04:58 00:29:00    
7 00:04:51 00:33:51    
8 00:04:51 00:38:42    
9 00:04:56 00:43:38    
10 00:04:49 00:48:27 00:24:25 00:48:27
11 00:04:50 00:53:17    
12 00:05:03 00:58:20    
13 00:04:52 01:03:12    
14 00:05:01 01:08:13    
15 00:04:52 01:13:05 00:24:38  
16 00:04:46 01:17:51    
17 00:04:51 01:22:42    
18 00:04:49 01:27:31    
19 00:05:02 01:32:33    
20 00:04:52 01:37:25 00:24:20 00:48:58
21,1 00:05:15 01:42:40    

Dès le second km, je sais que je ne pourrai être dans l'allure. Au fil des km, en analysant les sensations, je me dis que ce serait bien si je tournais entre 4'50" et 4'55". En fonction du terrain, c'est grosso modo ce qui va se produire. Les ravitos ont plombé la moyenne d'environ 5 à 10 sec. mais je suis plutôt assez régulier.

J'ai eu un petit coup de mou au 9ème km. Par chance, Laure me double à ce moment là et je décide de m'accrocher. Au 13ème km, je prends un gel et ça va tout de suite mieux. Je rattrape Laure et nous finissons quasiment en même temps. Anne-Paule et Bruno, mes accolytes du 10km du 8ème arrond. de Paris , m'ont un peu lâché à partir du 5ème km mais je les avais en vue 100m devant moi. Anne-Paule a commencé à avoir mal au genou au 14ème km et je suis revenu sur eux au 19ème km.

Au niveau des pulsations, c'est monté gentiment jusqu'à 180 avec une bonne partie effectuée entre 165 et 170 puls./min.

Globalement je suis un peu déçu mais pas surpris. En course à pied, les surprises n'existent pas. Il faut être patient, besogneux et humble.

Prochaine étape : marathon de Paris le 05 avril.
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 16:01
C'est tout chaud, les étapes de la Trans'Aq viennent d'être définies et il y a un peu de changement par rapport à 2008.

C'est un exploit qu'ont réalisé les organisateurs seulement quelques semaines après la tempête qui a ravagé la Gironde et les Landes alors même que les forêts sont encore interdites par les pouvoirs publics.

Voilà donc le programme des réjouissances :

Etape

2009

2008

1

26,6 km   230m

29 km   476m

2

41,3 km   480m

33 km   393m

3

56,3 km   380m

58 km   309m

4 nocturne

39,2 km   690m

37 km   708m

5

23 km      280m

37 km   380m

6

30,6 km   490m

20 km    50m

Total

217 km 2550m

214 km 2316m


Mes premières impressions sont positives. L'étape 1 permet une bonne mise en jambe sans se faire mal avec 26,6km. Elle prépare bien l'étape 2 qui devient vraiment sérieuse avec l'équivalent d'un marathon. Derrière on enchaîne sur l'étape 3, la "longue" et là, il va falloir vraiment être costaud. C'est du 100 bornes sur 2 jours. Malgré tout, l'étape 3 est légèrement moins conséquente qu'en 2008 (on se rassure comme on peut..)
L'étape 4 en nocturne va être très dure. La journée de repos ne sera pas de trop pour récupérer des 2ème et 3ème jours. L'étape 5 s'enchaîne au petit matin avec la nocturne et le fait qu'elle soit nettement réduite par rapport à 2008 est une très bonne chose.
Par contre, la 6ème étape ne sera plus une formalité mais une vraie étape avec surtout pas mal de dénivelés.

Globalement, je trouve ce format moins linéaire avec des enchaînements difficiles. Néanmoins, la répartition me parait plus équilibrée avec une 1ère étape qui permet de se faire les jambes et une étape "light" après la nocturne.

Au moins maintenant on sait ce qui nous attend.
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