La Grande Course des Templiers
Prologue
Vendredi soir, minuit, un groupe de l’Avia débarque dans le village de Saint-Jean-du- Bruel dans l’Aveyron. Direction le gîte de Bernard (le propriétaire) et là, première surprise, on quitte la route pour prendre un chemin qui descend dans la forêt. On arrête la voiture au début du sentier, il reste 1,6km jusqu’au gîte et Stéphane n’est pas très chaud pour y aller avec sa voiture de société. Faut dire que le chemin n’est pas très engageant pour une 407. Puis, Bernard surgit dans la nuit avec son van vw années seventies et nous transporte jusqu’au gîte avec nos bagages. Le van nous secoue dans tous les sens, on se demande bien où est-ce qu’on va atterrir mais Bernard semble connaître le coin comme sa poche et nous arrivons sans encombre au gîte.
Le lendemain, nous partons à Nant retirer les dossards. L’organisation a prévu un salon professionnel avec des organisateurs, des grandes marques. Toutes les grosses écuries sont présentes, Salomon, Lafuma, Adidas, Quechua, etc. C’est la dernière manche du challenge Trail de la FFA et tout le gratin du trail est là. Je discute avec le couple Caupène de la Trans’Aq et l’organisateur de Raid du golde du Morbihan. J’adore la manière dont ils parlent de leur course, ça donne vraiment envie. Surtout la Trans’Aq, quand Gérard me parle de la forêt de la Teste, de la dune du Pyla, j’en ai la langue qui traîne parterre… vivement juin 2009.
Le midi, tout le monde se retrouve dans un café pour manger des pizzas et des pâtes beaucoup trop cuites. L’après-midi, nous retournons à Nant où se déroulent les courses des enfants et la VO2 trail. Zeina, Chloé et Nicolas participent à la Kinder Trail 2km, Guillaume à la Kinder 3km. Ce dernier se fait d’ailleurs joliment piquer la 9ème place en faisant le kakou devant nous à 100m de la ligne.
Puis, c’est le départ de la VO2 trail, une course de 18km à laquelle participent Sandrine, Sophie et Bruno. Je pars faire une petite sieste dans la voiture en les attendant. Puis, on se place à l’arrivée et petit à petit les premiers coureurs arrivent. Les visages sont marqués, malgré la distance, on voit que cela n’a pas été une petite balade. Bruno, Sophie puis Sandrine en terminent sous nos encouragements déchaînés. La course a été difficile, cela promet pour le lendemain…
Repas le soir au gîte, préparation des sacs et dodo pour tout le monde. Le réveil est mis pour 3 heures du matin et le départ est prévu à 3h45’. J’ai mis le minimum dans mon sac, pas de médocs, pas de bâtons, juste un t-shirt de rechange, une casquette et le matériel obligatoire. J’emmène toujours plein de trucs qui restent dans le sac et que je dois transporter inutilement. Cette fois-ci, je voyage léger.
Nous sommes sur place 1h avant le départ fixé à 5h15’. Nous allons quasiment tout de suite sur la ligne de départ et bien sûr nous sommes presque devant. Je me dis que ce n’est pas plus mal, nous n’aurons pas à doubler et à bouchonner. Les plus rapides nous passeront devant assez rapidement.
15 membres de l’Avia sont sur la ligne, c’est grandiose.
Etonnamment je ne suis pas trop stressé. Avec Anne-Paule, on s’est dit qu’on allait faire la course ensemble. Comme d’habitude, je suis un peu ailleurs, le speaker nous demande de tous allumer la frontale, le Président de la FFA fait son petit discours. La musique d’ERA que je déteste toujours autant commence, les coureurs se mettent à crier, les fumigènes rouges s’allument, des regards s’échangent entre nous. J’ai les poils qui se dressent sur les bras, il faut avouer que tout cela est impressionnant surtout lorsqu’on sait ce qui nous attend.
La course :
Petite video du départ (merci Alain)
Bang ! On est parti. C’est de la folie, c’est une folie, une de plus dans ma vie de sportif mais qu’est-ce que c’est bon. On traverse la ville de Nant sous les applaudissements des quelques courageux qui se sont levés.
Première sensation, j’ai froid, brrrr… j’ai seulement mis une windstopper avec rien en dessous. Je suis dans un groupe avec Anne-Paule, Laure et Alain. On file bon train. Rapidement on attaque une route en bitume qui monte doucement dans la montagne. Tout le monde court, c’est roulant. Puis, virage à gauche et nous abordons un chemin assez large.
Je regarde souvent derrière pour voir le long serpentin des frontales, c’est impressionnant. Alain fait une pause bio. Peu après, AP et moi faisons la même chose. Du coup, une fois repartis, on se retrouve tous les 2, Laure a aussi disparu. AP se retourne fréquemment pour vérifier que je suis toujours là.
L’idée c’est de ne pas traîner jusqu’à Sauclière, 1er ravitaillement liquide au km13. Sur le chemin, on tombe sur un gros raidillon qui doit faire une bonne centaine de mètres de dénivelés. C’est étroit, ça glisse un peu et c'est très pentu. Les cuisses répondent bien, tout va bien.
Le jour se lève, il fait beau et nous profitons du spectacle. Le parcours est assez roulant et Anne-Paule mène le rythme. Nous arrivons à Sauclière en 1h46’ soit avec presque 30 minutes d’avance sur les barrières horaires. Cela nous fait une bonne marge de départ. Je dis à Anne-Paule mon intention de m’arrêter pour remplir ma poche à eau, Anne-Paule décide de prendre une petite bouteille et de courir avec. Les spectateurs sont venus nombreux encourager les coureurs, c’est génial.
Direction Saint-Guiral au km31. Les choses sérieuses commencent. Montée vers la Combe et le col de la Guéritte. On marche sur les portions les plus pentues et on court sur le plat et les descentes. C’est essentiellement du chemin de trail à travers les bois. Les paysages sont sublimes. Nous avons traversé la couche des nuages qui forment un amas cotonneux dans la vallée, c’est magnifique.
Comme prévu, on se fait pas mal doubler, je pense que nous sommes encore sur des bases plus rapides que nos niveaux respectifs. Je suis assez facile sur les montées et les 2 cols se passent sans problème alors que j’en avais c… bien comme il faut il y a 3 ans.
Le sentier est pentu et caillouteux, il serpente dans la montagne. Passage du col de Saint- Guiral, direction la Dourbies 6,2km plus loin. Depuis le début, je commets l’erreur de ne pas boire suffisamment et de ne pas manger. Je vais le payer très cher plus tard… Je commence à avoir mal au bide et dans ce cas là, rien ne passe. Je bois un peu de ma boisson énergétique mais je ne mange quasiment rien, j’ai juste pris un gel au bout d’1h45’ de course. Je fais la même chose au bout de 3h30’. A partir de là, mes poches sont restées pleines.
En allant vers Dourbies, nous doublons Eric qui me dit qu’il a un problème aux bronches. Puis, nous doublons Stéphane dont la tendinite se réveille. C’est la poisse. Le chemin est une alternance de routes forestières et de montées parfois raides mais pas très longues. La descente vers la Rouvière est très raide et je n’aime pas ça du tout. Il faut slalomer sur un chemin herbeux entre les rochers. Arrivé sur la rivière, un dernier coup de cul nous attend, d’abord dans la forêt, puis sur une petite crête rocheuse. La vue est superbe mais je commence à accuser le coup. En arrivant sur Dourbies, je ne me sens plus bien du tout, j’ai un gros coup de mou. Anne-Paule me lâche et m‘encourage. Le ravito est en haut du village et il faut gravir une route en pavés assez longuette.
Arrivée au ravito en 5h17’ au km37 avec 1h02 d’avance sur la barrière horaire.
10h18’ : SMS de Bruno
Dourbies km 37
JB a vu nico a 9h42
Philppe et JB pivert repartis a 10h05
Nous attendons les autres
Fida parti a 10h17
C’est le bordel, il y a du monde partout, je perds Anne-Paule, les téléphones ne passent pas. Je déteste le pain d’épice et je prends du pain d’épice… beurk, ça colle au palais. Je sors remplir ma poche à eau et je tombe sur Sandrine et Bruno. J’enlève la windstopper pour mettre un t-shirt et une casquette. Il fait très chaud, j’ai mal au bide et toujours pas d’Anne-Paule. On se retrouve in extremis et on repart ensemble, ouf. A la sortie, on croise Jean-Baptiste qui nous encourage pour la suite. Ca tombe bien, les choses sérieuses commencent… on a fait n’importe quoi à ce ravito.
Etat des lieux : j’ai presque rien bouffé et rien bu, j’ai mal au bide, j’ai les jambes fatiguées, ça sent l’hypoglycémie…
La crête du Suquet, presque 500m de dénivelés, un chemin dans la rocaille en plein soleil qui sillonne dans la montagne. En levant la tète, on aperçoit les colonnes de coureurs très haut dans la pente. Anne-Paule mène le rythme, je m’accroche comme je peux. Quelques coureurs nous doublent mais pas tant que ça. Je m’arrête à mi-parcours pour souffler un peu et nous arrivons en haut sans trop de mal mais je suis bien entamé.
11h02’ : SMS de Bruno
Ivan reparti 10h35
Fred et AP rep 10h45
Stephane rep 10h52
Bernard alain et laure rep10h55
Caro rep 11h05
Puis un peu plus tard...
12h00’ : SMS de Bruno
Suite passage dourbie km 37
Eric abandonne (pb de bronches + piiqure d'insecte)
Yo reparti 11h30
Annie rep 11h35
Valerie 11h50
Nico déjà passe a cauuse beguon km 52 et reparti a 11:40
Il a mis le turbo le garcon ch ti
Je suis vraiment déçu pour Eric mais après ses 100km autour du Mont-Blanc et un déménagement, il a sans doute été victime de la fatigue.
Sur la crête, les paysages sont somptueux, mais le chemin est un tapis de feuille sous les pierres et une entorse est vite arrivée donc prudence. Les tombants sur les vallées me laissent sans voix. Des cairns jalonnent le sentier, le tout forme vraiment une crête pendant quelques km. La forêt dans la descente est très jolie. Arbres et rochers sont recouverts de mousse. Le chemin est piégeant, pavé de pierres humides et glissantes.
En bas, pas de ravito. La descente aura duré 2km. Lors de la traversée du village, une habitante propose un pastis tomate « biennnngg frais » aux concurrents. A ce moment là, je l’aurais bien étranglée. Cette portion de 4km qui nous amènera vers Causse Bégon est une nouveauté. Elle commence par une montée assez raide qui s’adoucira par la suite. Pas grande chose à dire sur les paysages, la fatigue plombe un peu le plaisir. Ce sont essentiellement des chemins larges carrossables et… bof quoi. J’ai de plus en plus de mal à relancer malgré les encouragements d’Anne-Paule. Je me fais même bien chambrer par des italiens lorsqu’ils me voient me faire tirer par une femme.
12h59’ : SMS de Bruno
Causse beguon km 52
Nico est passe a 11h40
Pivert a 12h20
Philippe 12:30
Fida a 12h50 mais passe au service medical
Juste avant le ravito, tous nos accompagnateurs sont là, ça fait du bien. Depuis le départ, Bruno envoie des sms sur l’avancée des coureurs de l’Avia. Nous avons parcouru 52k500 en 8h08’ et nous avons 52min d’avance sur les barrières horaires. Des tentes ont été installées pour l’occasion. Les tables sont très bien fournies, il y a même de la bière… Anne-Paule me conseille de boire un Perrier, l’effet est quasi immédiat sur mon mal de bide, il s’estompe. Du coup, je me jette sur le Perrier en mangeant des bananes. Remplissage de nos poches à eau pour constater que je n’ai toujours quasiment rien buvant malgré la chaleur. Laure nous rejoint et nous repartons tous les 3.
Je vais plutôt mieux. Nous avançons sur un rythme assez correct. Tout commence par une sorte de replat et nous courons dès que nous le pouvons. Il nous reste 2 grosses montées et 2 grosses descentes. De Causse Bégon à Nant, ce sont 20km qu’il faut parcourir pour rejoindre l’arrivée.
La descente vers Saint-Sulpice est assez raide. C’est une succession de petits virages parfois un peu technique. Arrivés au Pont, je demande un Perrier à la protection civile car mon mal de bide est reparti. Je boirai du coca…
14h36’ : SMS de Bruno
Passage a causse beguon km 57
Nico 11h40
JBP 12h20
Phil 12h29
Fida a 12:50 puis abandon
Ivan 13h05
Steph 13:10
AP + Fred 13h25
Laure 13h28
Bernard 13h40
Alain 13h43
Caro 13:55
Yo 14h10
Attendons annie et valerie
« Ici commence l’enfer !»
Non, nous ne sommes pas à Marvejol-Mende mais nous sommes sur le point d’attaquer LA difficulté du jour et je vais bien la sentir passer. Elle commence par une 1ère montée bien raide dans la rocaille. Pas de chemin clairement délimité, c’est une succession de marche en cailloux au milieu de la garrigue. Nous sommes dans un groupe auquel je m’accroche. C’est dur mais fantastique. A la fin de cette première partie, nous longeons des façades rocheuses en bordure de parois vertigineuses. C’est grandiose, la vue plongeante est impressionnante.
Nous abordons ensuite une 2ème montée très raide qui va contourner par la droite la barrière rocheuse. Nous passons sous une corniche par un chemin étroit au bord duquel il vaut mieux ne pas se pencher.
Là encore, c’est costaud et cette partie nous amènera sur une sorte de combe composée de verdure et de petits arbres. Nous ne la franchirons pas puisque nous bifurquons sur la gauche vers la 3ème partie de la montée et là, les ennuis commencent…
Je commence à avoir de crampes aux quadriceps. Des espèces de boules se forment sur les cuisses et je n’arrive plus à plier les jambes. C’est horriblement douloureux. Cette dernière partie débute très raide et j’en bave bien comme il faut. Je n’avance quasiment plus. La fin est un enfer et nous laissons partir Laure pour ne pas la ralentir. Sur le replat qui suit, je trottine péniblement, pas beaucoup en fait. Je suis perclus de crampes au niveau des cuisses. Anne-Paule me pousse en permanence, elle stresse pour la barrière horaire. Les crampes s’invitent aussi au niveau des adducteurs, j’ai l’impression que tous mes muscles vont exploser.
La suite est une horreur absolue, on aperçoit Cantobres au fond de la vallée. Mais la descente est « délicate », limite à mon avis pour une course. C’est glissant, cailloux, sable, pierres, le pied n’est jamais assuré, c’est casse-gueule au possible avec un pourcentage assez fort. Mes cuisses me laissent tranquille heureusement et des groupes se forment car les moins assurés ralentissent les plus téméraires. Je ne suis pas mécontent de faire cette descente au frein à main.
Nous arrivons sur Cantobres après 64km500 et 10h46’ d’efforts. La barrière horaire est à 45’, quel luxe ! Nous apprendrons même plus tard qu’elle a été reculée de 45 minutes supplémentaires car trop de concurrents ne passaient pas dans les temps limites.
14h36’ : SMS de Bruno
Nico arrive en 9h42 : bravo !
JB pivert a qqes kms de l'arrivee
Philippe 14h55 ravito de cantobres ( a 8 km de l'arrivee)
AP + fred + laure sont ensemble et ont du finir st sulpice
Valerie et annie n'ont passe causse beguon
Je suis cuit, je trouve une chaise et 2 cannettes de Perrier à la main, ma nouvelle boisson favorite. Nous retrouvons Laure car nous avançons plutôt bien dans les descentes.
Il nous reste 7,5km à parcourir. Plus de stress en ce qui concerne les barrières mais Anne-Paule me stresse pour arriver avant la nuit parce que Madame a refilé sa frontale à Dourbies pour s’alléger. J’aimerai lui dire que la frontale fait partie du matériel obligatoire et qu’elle doit tout le temps rester dans le sac mais je préfère laisser courir. Dernière difficulté, la montée du roc nantais. 450m de dénivelés pas terribles.
C’est la dernière, tout le monde en a marre et dans ces conditions, difficile d’apprécier. Je retrouve le chemin humide et pourri d’il y a 3 ans parsemé de rochers glissants qu’il faut gravir. Puis vient le chemin interminable vers le sommet, le tout faisant environ 4km. Ensuite, après un ou deux km de plat relatif, c’est la descente sur Nant et l’arrivée. La montée est un enfer, les crampes reprennent de plus belle. Je ne peux plus plier les jambes, dès qu’une douleur disparaît à un endroit, elle réapparait à un autre. Je suis une plaie. Sur la fin, Anne-Paule me pousse pour avancer, je ne peux même plus me pencher en avant. Laure file tout seule, il n’y a pas de raison de la ralentir plus. Bernard nous double peu après, il est bien, ça fait plaisir à voir. Il finira avec Laure 5 minutes avant nous. Sur le replat qui mène à la descente, nous courons, un mélange de rage et d’excitation si proche de l’arrivée nous fait repartir de plus belle. On file bon train et on commence à doubler pas mal de monde, comme quoi le mental fait tout…
Dans la descente, j’ai mal aux quadriceps mais pas de crampes donc on allume bien avec Anne-Paule. On double des concurrents pas toujours très chauds pour se garer sur le côté et nous laisser passer. On attend le speaker en contrebas, cela nous booste encore plus.
A l’approche de l’arrivée, l’excitation augmente, on descend vite, on enchaîne les passages de cordes sur les portions les plus raides.
Ca y est, on longe le fameux muret de la fin de la descente. Le cœur bondit, la joie commence à irriguer le corps, celle qui atténue toutes les douleurs. Le final est un pur bonheur. Nous traversons Nant la main dans la main avec Anne-Paule, sous les applaudissements du public qui crie nos prénoms écrits sur nos dossards. J’ai envie de remercier tout le monde tellement c’est bon mais je me contente de leur sourire. Juste avant la ligne, les arrivants du groupe Avia font encore plus de bruits, c’est génial, c’est le pied total, quelles sensations. Nous franchissons la ligne peu après en 12h35’ heureux d’en finir et de retrouver les amis. Anne-Paule m’aura bien poussé sur le final, on a fait une course à 2. Bonheur énorme.
Epilogue :
Nous restons à attendre les derniers arrivants du groupe dans la nuit et le froid. Je suis cassé de partout, je n’arrive quasiment plus à marcher et je mettrai 4/5 jours pour m’en remettre. J’ai aussi mis très longtemps à récupérer de la fatigue. De l’avis de tous, avec ses montées cassantes, ses chemins techniques et ses descentes délicates, la Grande Course des Templiers reste une épreuve très difficile qui nécessite une bonne préparation. Ma côte de confiance est remontée après les échecs de l’année 2007. Je ne lancerai plus dans de grandes courses « hors normes » de type UTMB car l’investissement est trop important et trop aléatoire. Je préfère rester sur des formats plus accessibles du type Templiers qui permettent de profiter du décor et de prendre un maximum de plaisir sans finir complètement détruit.
Prochaines étapes : Marathon de Paris et Trans’Aq
Le rêve continue…
Sources Video et photos : remerciements à Alain, Stéphanie, Fida'a, Ivan et Stéphane.