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  • : "J'ai juste envie de courir" disait le héros bien connu d'un film. Courses sur route ou courses natures, sur des trails, en off, seul ou en groupe, le jour ou la nuit, pour dépasser ses limites ou simplement pour le plaisir.
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 09:06

Hier en écoutant les informations, j’apprenais que l’état fédéral de Californie gouverné par Ex-Monsieur Univers alias Arnold Schwarzenegger,  était au bord de la cessation de paiement. Comment cet état, 4ème puissance économique mondiale à lui seul, abritant la « silicone valley » et ses trésors de technologie, générant des milliards de dollars de ressources pouvait se retrouver en cessation de paiement ? Je suis tombé sur le cul. Si cela s’avère vrai, je trouve cela vraiment triste car Schwarzy va souvent à contre courant de son parti Républicain en prônant la couverture maladie pour tous ou en prenant des mesures draconiennes en faveur de l’environnement.


Enfin moi j'aime bien Schwarzy même aujourd'hui, j'ai bien souvent passé de bons moments sur ses films. Il ne s'est jamais vraiment pris au sérieux. Il faut voir comment il se parodie dans "commando" et je ne doute pas qu'il aura les ressources pour redresser la situation.

Bref, toujours est-il que revenant à mon petit microcosme égocentrique de coureur à pied en mal de sensations fortes, je retourne sur le Mont-Blanc en 2009 après ma bérézina de 2007. Je n’entre pas par l’entrée principale car je ne participerai pas à l’UTMB mais à sa petite sœur, la Courmayeur-Champex-Chamonix (CCC). Enfin, la petite sœur a déjà bien muri car pour la terminer, il va falloir trottiner pendant 98km avec 5600 de dénivelés positifs le tout en moins de 26h.

Je suis sur que même Schwarzy a déjà fait quelques petites concessions lorsque la difficulté semblait trop importante. Après tout, c’est l’objectif qui compte, j’arriverai quand même à Chamonix même si le départ se fait chez sa voisine italienne Courmayeur.

La course démarre le 28 aout à 9h et il faut arriver le lendemain avant 11h.

La présentation générale de la course se trouve sur le site de l’UTMB. 

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 08:16

Ma décision est prise, je n’utiliserai plus les bâtons. J’ai suivi pendant deux ans ce principe de base voire cette mode ultratrailesque qui consiste à prendre les bâtons sur certaines courses du type UTMB ou sur les Glaciers de la Vanoise. Au final, j’ai le sentiment que ce n’est pas mon truc.

Bon, comme je sens mes nombreux lecteurs sceptiques (on peut rêver non ?), je vais essayer d’argumenter un peu. Déjà, je revendique mon attachement à la méthode Coué. Elle m’a permis notamment d’arrêter de fumer « non, je n’ai pas envie d’en allumer une, ça ne me manque pas du tout, c’est dans la tète » ou d’aller au bout de pas mal de courses « tu n’as pas mal, l’arrivée est pour bientôt, ça va aller mieux ». Aujourd’hui, c’est « les bâtons ça ne sert à rien, ça te gène plutôt qu’autre chose, tu peux faire sans sur tes prochaines courses ».

Ma décision est prise, les bâtons ont été la source des tous mes maux. J’ai enfin trouvé le responsable (cqfd méthode Coué).

Tout d’abord, les bâtons, c’est ça :

C’est sensé soulager les cuisses lors des montées puisque les bras accompagnent le mouvement et exercent une poussée. Il faut avouer que c’est assez efficace sur le moment.

Alors pourquoi je n’en veux plus ?

1)      D’abord, je n’ai plus le sentiment d’être un coureur mais un randonneur ou un truc entre les deux. J’ai l’impression que cela dénature un peu l’esprit de la course et que les bâtons constituent une aide qui enlève un peu de difficulté à l’épreuve.

2)      La moitié du temps, les bâtons me gênent lorsque je n’en n’ai pas vraiment besoin, c'est-à-dire surtout en descente ou sur des portions techniques. Donc soit je les range mais je ne le fais pas parce que ça me gonfle de m’arrêter, de plier les bâtons et de les mettre sur mon sac, soit je le porte mais cela m’encombre les mains, soit je les utilise quand même alors que je pourrai très bien m’en passer.

3)      Il faut être attentif aux autres pour ne pas blesser ceux qui sont autour. Lorsque la densité de coureurs est importante, c’est un stress permanent pour ne pas embrocher ses voisins. J’ai déjà planté un ou deux pieds lors de la montée du col de Voza en 2007 sur l’UTMB et pris quelques coups sur les mollets ou les tibias.

4)      Je trouve qu’on perd en souplesse lors des déplacements. Les bras sont souvent en extension pour ne blesser personne avec les bâtons à la verticale. Le mouvement de balancier des bras est perturbé et cela raidit la foulée.

5)      Si les bâtons soulagent les cuisses, on perd néanmoins beaucoup d’énergie au niveau des bras et du haut du corps en général. Je m’épuise dans les poussées à répétition et au final, j’ai l’impression que c’est l’ensemble du corps qui est fatigué alors que normalement ce sont les cuisses qui trinquent le plus.

6)      Lorsque les cuisses répondent bien, je trouve que grimper sans bâton donne un côté un peu plus aérien. J’ai l’impression d’être plus vif, on peut plier le corps, enchaîner les petits sauts sur les rochers, se pencher en avant et soulager les cuisses en poussant dessus avec les bras.

7)      Quand on est cuit, on est cuit, bâtons ou pas. Je dirai même que les bâtons deviennent un poids supplémentaire, c’est le truc qu’on a marre de porter et qu’on veut balancer à la 1ère occasion dans le décor (non c’est mal).

8)      J’ai terminé des courses très difficiles sans les bâtons et abandonné d’autres avec. Bon là, on est dans le subjectif le plus total mais psychologiquement, j’ai ça en tète en ce moment. Ce n’est pas parce qu’on a des bâtons que c’est gagné d’avance.

Maintenant, comment remplacer cette aide ? C’est simple, se muscler les cuisses ! Pas forcément en allant crapahuter dans la montagne mais rien que le fait d’aller bosser à vélo, m’a permis de progresser dans ce domaine. Hormis les crampes aux Templiers, j’avais des sensations excellentes au niveau des cuisses.

Voilà, j’ai essayé et ça ne m’a pas convaincu mis à part en rando. Dans ce cas, des portions délicates peuvent être assurés avec des bâtons comme des passages de névés un peu raides et glissants.

2009 se fera donc sans bâtons.

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 18:58

Semaine d’entraînement du 05/01 au 11/01 :

 

Lundi : Repos

Mardi : Repos

Mercredi : Repos

Jeudi : Footing 52’33’’

Vendredi : Repos

Samedi : Footing 1h08’00’’

Dimanche : Sortie longue 1h21’05’’, distance : 11,95km

 

 

A noter : pas grand-chose à dire. Il a fait très froid toute la semaine. La piste de l’Avia était totalement recouverte de neige qui a fini par geler. Le stade était donc logiquement fermé. J’ai néanmoins réussi à caser 2 footings et une sortie longue. Cette dernière était absolument géniale. Un groupe est parti sur la forêt de Meudon. Nous avons couru sur les chemins enneigés, parfois même sur les étangs pris par la glace. Quelques côtes ont permis de faire un peu de fartlek afin de compenser l’absence de vma durant la semaine.

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 08:20

Semaine d’entraînement du 28/12 au 04/01 :

 

Dimanche : Footing 1h18’25’’

 

Lundi : Footing 49’43’’

Mardi : Piste 2 X 10 X diagonales sur le terrain de foot + 2 tours de stade entre les séries.

Mercredi : Footing 52’45’’

Jeudi : Footing 59’17’’

Vendredi : Sortie longue 1h31’24’’

Samedi : Footing 1h00’32’’

Dimanche : Footing 59’12’’

 

A noter : Et oui, la bascule est faite. C'est le moment de préparer les prochaines échéances. J’ai profité des vacances pour faire une bonne reprise de foncier en courant tous les jours. On va dire que c’est même un peu brutal mais la plupart des sorties ont été des footings à faible allure. Contrairement à mes prévisions pessimistes, le footing du 1er janvier s’est très bien passé. J’avais une pêche d’enfer qui s’est confirmée le lendemain sur la sortie longue. J’espérais reprendre le vélo dès le lundi 05/01 en allant au boulot mais le froid, la neige et le verglas ont eu raison de mes bonnes résolutions.

Après 8 jours d’affilée de course, je suis assez content de moi.

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 18:21

Cela fait plusieurs années que je cours le 1er janvier. C’est un jour important pour moi et je mets un point d’honneur à me lever aux aurores pour courir une petite heure, souvent accompagné par Anne-Paule et des amis.

 

Ce n’est pas une sortie réalisée dans les meilleures conditions. La nuit a été courte et on est fatigué, l’estomac est chargé de nourriture, d’alcool et crie toute sa détresse de se retrouver balloté dans tous les sens et le foie utilise son arme fatale du point de côté pour vous faire stopper immédiatement. Autant dire que pendant le 1er quart d’heure, on a plus envie de poser une pizza tous les 10 mètres que de courir.

 

Et pourtant, j’adore courir ce jour là. C’est une sortie au mental. Elle marque le point zéro de mon année sportive et je pose le 1er jalon d’une saison qui s’annonce toujours aussi passionnante et exaltante. En plus, il faut avouer que les candidats à la pizza huitres/foie gras/saumon pré digérée sont plutôt rares. En gros, la plupart du temps, on court seul dans les parcs ravagés par les soirées de la Saint-Sylvestre.

 

Mais j’aime bien ce côté « m’en fous, moi j’y vais quand même ! ».

 

Demain, rendez-vous est pris pour cette petite sortie bien spéciale.

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 17:54

Mardi 30, la tète basse et la mine grise, Anne-Paule et moi nous dirigeons vers la piste de l’Avia-club pour notre séance de piste hebdomadaire.

 

Il fait nuit, il fait très froid, le temps est humide et par-dessus le marché, en arrivant sur le stade, toutes les lumières sont éteintes. Nous retrouvons Alain et Annie vers 18h15 en train de tourner dans l’obscurité. L’idée même de faire des 400m dans ces conditions est horrible.

 

Nous n’avons qu’une envie, tourner 30 minutes et rentrer bien au chaud. Bruno et Nicolas nous rejoignent au bout de 10 minutes. Les lumières s’allument et Jean-Raymond arrive bardé de ses chronos. Mince, ce n’est pas ce soir que nous échapperons à la séance.

 

Et puis, au fur et à mesure de notre échauffement, de petits points lumineux apparaissent sur la piste, le verglas envahit les couloirs et rend le stade impraticable. Les 13 X 300m prévus ce soir se transformeront en 2 série de 10 X la diagonale sur la pelouse du stade. En gros, on court à fond une diagonale sur le stade, on revient tranquillou en trottinant et on repart à fond la caisse et ce, 20 fois en tout avec au milieu une récup. de 2 tours de stade (gare au verglas tout de même).

 

J’ai beaucoup aimé cette séance et je n’ai pas été le seul. C’est plus ludique, moins traumatisant que la piste. On reste relativement groupé ou on se croise. De plus, le terrain souple est quand même plus agréable.

 

Au final, ce fut un bon exercice avec des diagonales aux alentours de 25 secondes sans trop se faire mal. Merci le verglas.

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 17:23

J'ai ajouté une nouvelle catégorie pour la Trans'Aq. Ce format de course est nouveau, cela demande une grosse préparation, une chouillat de logistique et j'adore ça. Le premier volet est consacré au choix du sac.

Il est rouge et noir, c’est mon nouveau compagnon de jeu. Ce week-end, je suis allé au Vieux Campeur acheter le sac qui va m’accompagner sur la trans’aq au mois de juin. Le choix du sac est crucial, il doit correspondre aux besoins de la course et à ses propres exigences aussi.

 

Mon choix s’est porté sur le Salomon Raid Devil 25.





Le choix a été vite fait. Après avoir inspecté les multiples rangements, les attaches, sa structure, je l’ai essayé et adopté tout de suite. Assez léger, il enveloppe bien le dos et se fait à peine sentir. La conception du sac est bien fichue. En plus, il est beau. Ce type de sac comprend plusieurs parties et doit répondre à certaines contraintes : volume, poids, facilité d'utilisation et confort. Ces critères sont essentiels lorsqu’on s’embarque pour 230km.

 

C’est bien gentil d’avoir un beau truc tout neuf mais maintenant, il faut le dompter, apprendre à l’optimiser. Est-ce que j’utilise les porte-bidons sur les bretelles ou le porte-bouteille latéral ? Comment équilibrer le poids du sac entre l’avant et l’arrière ? Ben il faudra tester tout ça.

 

Comme son nom l’indique, sa contenance est de 25 litres soit 20 litres sur le dos et 5 litres devant. J’ai l’impression que ça fait peu mais d’un autre côté, plus on a de la place, plus on remplit et plus c’est lourd. J’aimerai autant me limiter au strict minimum.

 

TECHNOLOGIE :

Bretelles :

- Bretelles en mousse perforée : une meilleure circulation de l'air et un allègement de la charge. Plus léger et plus respirant, ce panneau améliore votre confort.
- Bretelles 3D AirMesh

Ceinture :
- Ceinture ultra légère
- Ceinture AirMesh

Répartition de la charge :
- Sangle de poitrine ajustable : ce système vous permet d'ajuster les sangles à la bonne hauteur pour un confort optimal. Très simple, ce système est plus léger qu'un dispositif classique.

Hydratation :
- Accès poche à eau extérieur : pas besoin de mettre le compartiment principal sens dessus dessous pour accéder à la poche à eau. Celle-ci se situe dans un compartiment à l'extérieur du sac.
- Compartiment poche à eau : compatible avec toutes les poches à eau 2l.
- Porte-bouteille ajustable pour bretelles
- Porte-bouteille frontal

Poches et compartiments :
- Multipoches
- Poche zippée : vous pourrez ranger vos affaires en toute sécurité grâce à ce système de fermeture facile.
- Poche latérale en mesh : une rangement très pratique qui offre un accès facile à vos affaires.
- Compartiment avant ajustable et amovible.

Systèmes dos :

- AirVent System : le système dos de référence, conçu pour le ski et le trail running, qui protègera parfaitement votre dos de l'humidité. Les panneaux 3D en mesh séparés par des canaux permettent à l'air de circuler tout en maintenant le sac près du corps quelles que soient vos activités

Gestion de l'eau :

- Fermeture étanche : empêche l'eau de pénétrer dans le sac par son ouverture.
- Œillets d'évacuation d'eau : situés au fond du sac, ils permettent d'évacuer l'eau et de garder vos affaires au sec.

Système de portage :
- Crochet de traction : solidement attaché à l'avant du sac, il permet d'y attacher une corde et de tirer une charge.

Sécurité :

- Sifflet : Souvent obligatoire sur les courses de trail, le sifflet est intégré sur ce sac.

Divers :

- Patch réfléchissant : pour être visible dans l'obscurité.
- Matériau ultra léger.

 

A priori, ce sac aurait fait l'unanimité des coureurs sur le marathon des sables, rien que ça. C'est un argument publicitaire qui en vaut bien un autre. J'espère seulement qu'il me fera traverser la côte aquitaine dans les meilleures conditions.

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 16:01
Hier soir, petite soirée d'entraînement avec le Philou et Bruno.

- Allo Fred ? Tu fais quoi ce soir ?
- Ben chais pas trop, et toi ? (pas motivé pour un sou)
- Oh je comptais faire un heure.
- On se fait la séance de piste ?
- OK d'accord, rdv 19h30 au stade.

Et voilà comment vers 19h30, la nuit et avec le froid, nous voilà embarqué pour 10X300m. Bruno nous rejoint pendant l'échauffement. 3 mois que nous avions tous plus ou moins déserté la piste. Jean-Raymond est là avec ses chronos autour du cou, fidèle au poste. Anne-Paule tourne déjà depuis un moment et met la pression à une nouvelle qui pensait pouvoir la griller. La fille part à bloc dès le départ mais à chaque serie, AP se rapproche et finit par lui passer devant. Elle m'épate. Dès le début, je savais qu'elle ne se laisserait pas faire.

Quant à nous, on a géré les 300 entre 1'05" et 1'08" sans trop forcer. Au début, j'avais l'impression que mes muscles étaient noués de partout. Ca tirait sur les genoux, les adducteurs et les ishios. Je pense qu'il était temps qu'on se remette un peu dans le bain. Au niveau du souffle, c'était pas terrible non plus. Le coeur est monté à 180 comme un fleur et ça chauffait dur au niveau des poumons. A partir du 8ème, j'ai lâché un peu car je ne voulais pas me mettre dans le rouge.

Au final, tout ce petit monde était bien content de reprendre du service. Durant cette période, l'entraide joue beaucoup pour se motiver. Ca me rassure de voir que je ne suis pas le seul à avoir des petits coups de mou. Du coup, j'ai passé la fin de la soirée un peu dans le gaz mais super content.
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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 12:05
Allez pour se motiver un peu, un petit récapitulatif de ce qui m'attend au mois de juin.

Du 31 Mai au 6 Juin 2009
La Trans Aq' en bref
  • Ultra Trail Trans Aquitain
  • 230 km environ le long du littoral aquitain
  • Chemins forestiers (85%) et plages (15%)
  • 6 étapes de 25 à 60 km environ
  • Une étape de nuit
  • Autosuffisance ( 2 fois 3 jours)
  • Bivouac sous tentes

Un petit descriptif du parcours que vous trouverez sur le site.

Le parcours de la Trans Aq’ n’est décidé qu’en mars ou avril (autorisations…). Le détail des chemins ne vous est révélé que la veille de chaque étape, afin de ne pas favoriser les coureurs locaux.
La Trans Aq’ suit la côte aquitaine depuis l’estuaire de la Gironde, jusqu’à Vieux-Boucau, ou pourquoi pas, le contraire…
 
Le parcours est majoritairement en forêt (à 85%) et sur la plage, à marée basse autant que possible.


En forêt, ce sont surtout des chemins plus ou moins sablonneux, en fonction de l’état avancé de sécheresse, entre autres facteurs. Mais aussi, des sentiers stables, de rares pistes en béton ou goudronnées ( 5 à 10 % de la distance totale). Parfois des chemins marécageux. Contrairement aux idées reçues, il y a du relief, les chemins sont très souvent vallonnés !


La Dune du Pyla ( 115 m d’altitude) est au programme ainsi que quelques traversées de dunes pour relier plage et forêt.

En plein soleil de juin sur les plages et dans les clairières, à l’ombre dans les sous-bois.

Six étapes en tout, dont le détail ne sera révélé que début mai. L’itinéraire exact sera précisé la veille de chaque étape.

Le kilométrage de chaque étape variera de 25 à 60 km environ.
Une étape se déroulera de nuit.

En de rares endroit, une bonne interprétation du road book vous permettra de gagner un peu de temps en prenant des options plus osées, mais non balisées… Juste pour le fun, quelques très rares minutes tout au plus…

Un ou plusieurs gués facilement franchissables sont probables… Attention à l’eau salée sur les ampoules !
 
La traversée de l’embouchure du Bassin d’Arcachon se fera en bateau.


J'agrémenterai mon blog avec la préparation de cette course, pas seulement physique, mais matériel et aussi morale. Je suis inscrit depuis fin septembre (n°71) et j'attends que quelques coureurs de l'avia viennent me rejoindre pour partager ce moment.
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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 11:32

Pfiou, j'en ai bavé pour trouver un titre qui ne veut rien dire. Si si, je vous assure, ça ne veut strictement rien dire. Comme toujours durant cette période, j'ai devant moi 2 routes : la première est très jolie, bien bitumée, droite et agréable, c'est l'appel à l'inactivité, un petit cocon bien agréable dans ces temps de rigueur climatique. Mais elle mène à une impasse et ne sert à rien. La seconde est beaucoup plus cahotique, froide, désagréable, fatigante. Elle oblige à faire des efforts, à se bouger. Mais une belle récompense est au bout et surtout, bien que beaucoup plus difficile, on ne l'emprunte pas seul mais avec des amis. La plupart du temps je choisis la 1ère route, à tord...

J'ai l'impression d'être aujourd'hui devant cette alternative. 6 semaines de coupure presque totale, la reprise devient de plus en plus dure jusqu'au moment où le retard accumulé fait qu'on lâche complêtement.

C’est un fait, je cours moins, beaucoup moins. On va dire que cela coïncide avec une de mes activités parallèles qui vampirise mon temps libre et même un peu plus. D’ailleurs, il faudra que j’écrive un truc sur ce bidule un jour. Quoique... Enfin j’en suis conscient, c’est déjà pas mal, mais il faut que je reprenne les choses en main.

La mise à jour de l’entraînement a peu d’intérêt car mes quelques sorties se sont limitées à des footings de 30 minutes voire une heure dans le meilleur des cas. Quitte à raconter sa vie, autant le faire lorsque c’est intéressant. Les quelques lecteurs assidus de ce blog ne m’en voudront pas outre mesure.

Il faut dire aussi que cette période a de quoi faire déprimer. C’est la fin de l’automne, on a déjà un bon mois de froid et de flotte derrière nous. Au boulot, de ma fenêtre donnant sur le plateau de Gravelle, je ne vois que des arbres humides et dépouillés, un ciel gris et des bagnoles qui passent. Mettre ses running dans ces conditions relève de l’exploit. Et le vélo, je n’en parle même pas. Quand on se couche à minuit, se lever à 6h15 du matin pour aller bosser en vélo à 7h, la nuit, dans le froid et sous la pluie, c’est presque mission impossible. Autant d’arguments à mettre au crédit des excuses à 2 balles. Dans le cas présent, ça vaut même un peu plus. Cependant, le problème est ailleurs, vous ne le savez peut-être pas chers lecteurs très confidentiels mais moi oui, moi je sais pourquoi. Je pense que certains certains savent très bien de quoi je veux parler.

Autant le Printemps sonne pour moi comme un appel à l’activité sportive, autant là, je n’ai qu’une envie, rester au chaud, allumer mon PC et me coucher vers minuit… dans le meilleur des cas. Le scénario est déjà écrit, je suis ce régime jusqu’au mois de mars, je prends environ 5 kg et un immense ras le bol me fait sortir de ma tanière. Et là, j’arrête toute activité nocturne pour me lancer à corps perdu dans un programme d’entraînement intensif de remise en forme. Ouéééé !!!

En fait, je rame pendant 3 mois pour retrouver un semblant de forme jusqu’au mois d’octobre-novembre, mois durant lequel je me resédentarise tel un mollusque sur son rocher. Sauf que là, primo, j’ai des objectifs à tenir dès le mois d’avril et secundo, je n’ai pas envie de reproduire encore une fois ce schéma catastrophe.

Donc, à moi de trouver une solution puisque je connais le problème. J’en connais une assez radicale, éprouvée depuis 2 ans et qui fonctionne plutôt pas mal. Ca m’ennuie un peu mais si c’est le seul moyen, pourquoi pas.

En théorie et si tout se passe bien, décembre, c'est-à-dire maintenant, sera consacré à une reprise du foncier agrémentée de quelques séances de piste histoire de se préparer pour le mois de janvier. C’est là que la préparation pour le marathon de Paris commencera avec une première phase de vma puis une montée progressive en charge jusqu’en avril.

Maintenant que je me la suis bien "pété" avec mes planifications dignes de dernier jogging international, je n’ai plus qu’à mettre en pratique tout cela. En gros, je sais ce qui est bon et ce qui l’est moins.

En janvier, je réanimerai la section "entraînement" à coups de pieds au c... et de baffes dans la g... et tant pis si ça fait mal :-)

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